Historique du projet
Le Gabon dispose d’un potentiel minier exceptionnel, encore largement sous-exploité. Les ressources minières recensées à ce jour témoignent d’un sous-sol parmi les plus riches d’Afrique :
5
Fer : Estimé entre 3 à 5 milliards de tonnes
1.6
Potasse : Estimé à plus de 1,6 milliard de tonnes
500
Manganèse : plus de 500 millions de tonnes, près de 9 millions de tonnes exportées par an
Au-delà de celles mentionnées ci-dessus, le Gabon dispose d’autres ressources stratégiques considérables, parmi lesquelles l’uranium, l’or, les terres rares, le niobium et le marbre.
Malgré cette abondance, le secteur reste dominé par une logique d’exportation de matières brutes, avec moins de 0,5 % de volume transformé dans la filière la plus exploitée, le manganèse.
La valeur ajoutée minière représentant à peine 2 % du PIB, bien en-deçà du potentiel réel.
Les chaînes de valeur sont peu matures, même dans les filières les plus actives comme le manganèse.
Les ressources sont transportées sur de longues distances pour être transformées à l’étranger, ce qui limite les retombées locales en matière d’emplois, de fiscalité et d’industrialisation.
Les prévisions de production des opérateurs miniers sont favorables au développement de nouvelles infrastructures, d’autant plus que le corridor Franceville - Owendo arrive à saturation.
Ce projet vise à
Rompre avec le modèle extractif à faible intégration locale
Structurer des filières industrielles compétitives dans les domaines du fer, du manganèse, des engrais et de l’acier
Créer des unités de transformation connectées à un réseau logistique moderne (port, rail, énergie)
Accélérer la diversification de l’économie, à travers une montée en gamme des activités industrielles
Générer des milliers d’emplois qualifiés, notamment pour les jeunes et les territoires enclavés
Créer de la valeur et des opportunités pour les acteurs privés nationaux et internationaux.
Le projet repose sur une dynamique de montée en puissance progressive, avec un potentiel d’exploitation du chemin de fer et du port évalué à plus de 120 millions de tonnes de minerai dès la mise en service des infrastructures clés. Il s’appuie également sur la garantie de débouchés logistiques immédiats dès la mise en exploitation des gisements de fer de Baniaka en 2026, Milingui en 2026, et Bélinga d’ici 2030.
Cette vision s’aligne avec les orientations nationales de souveraineté, de relance industrielle et de transition vers un développement durable à haute intensité de valeur locale.
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